mardi 22 mars 2011

J'y penserai demain

Comme tout le monde (enfin plutot les filles j'imagine... et encore, pas toutes...) j'ai eu ma période Autant en Emporte le Vent. Je m'imaginais en Scarlett O'Hara, avec les jupes à crinolines, les prétendants me faisant la cour et des domestiques a ne plus savoir qu'en faire...

Et puis ca m'a passé, Scarlett est bien loin de mon modèle de femme (trop niaise, très très capricieuse, et puis finalement la jupe qui fait 80m² n'est pas très pratique pour se mouvoir...) Sauf pour un truc... Son "j'y penserai demain". Ca doit être un trait de caractère dans le livre, je ne me rappelle pas exactement, mais dans le film c'est très net. On la voit accablée de soucis, pratiquement prostrée. Et puis elle relève la tête, hausse les épaules et "j'y penserai demain"!

C'est exactement ce qu'il me faudrait, un jour comme aujourd'hui...Bon, je ne plains pas, j'ai dormi du sommeil du juste, je me suis réveillée détendue, sans cette boule à l'estomac que je traine de manière plus ou moins constante depuis 1 an... La journée avait bien commencé.
Mais voilà: résultats de partiels (avec l'attente en plus, je ne vais pas a la fac avant 13h), la possible suppression de l'amphi de garnison (oui, ca parait futile, mais ca me stresse!), les cours, ce programme de révisions qui ne semble jamais complet... Je me suis retrouvée assise sur mon lit, les nerfs en pelottes. Le petit tour sur Facebook n'a rien arrangé, en plus maintenant je me rappelle que mon ex me manque! (et bon, je ne trouve pas réconfortant qu'il en soit toujours a boire plus que de raison avec son frere tous les soirs, même si c'est mieux que de se fiancer a une autre...)
Et c'est le mauvais stress, celui qui paralyse et m'empêche de faire quoi que ce soit, a part regarder filer ce temps qui me manque cruellement...

Alors j'adorerais, telle Scarlett, m'accorder une minute d'auto-apitoiement, et ensuite passer a la suite, recommencer a vivre, allégée de tout ca.



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